Comme dans un mirroir...

Depuis 7 ans et demi que je suis maman et qu'on me dit que mon grand me ressemble... beaucoup. Malheureusement pour lui c'est vrai physiquement et aussi côté caractère.

Je retrouve chez mon fils mes défauts, ceux que j'essaie de corriger en vain. Comme moi, il est exigent, trop exigent. Il veut beaucoup... tout de suite. Par exemple mâle alpha vient de l'amener au dépaneur pour louer un DVD, rendu là il voulait : jus, chips, bonbons. La moitier de l'inventaire quoi. Hier c'était pareil, je l'ai amené chercher sa nouvelle douillette. Je l'avais avisé que je ne lui acheterais pas de jouets. Rendu là c'était "juste une chose maman, juste une". Et quand je dis non... il bougonne. Et si je dis oui... il en veut plus. Toujours plus. C'est jamais assez. Alors je me fâche et je lève la voix... un autre défaut dont il a hérité. Et... on dirait que de me reconnaître en lui m'irrite encore plus.

Il a aussi du mal à profiter de l'instant présent, il a toujours hâte: à demain, à mercredi, à la semaine prochaine ou au mois prochain. Et il est facilement déçu.

Comme je l'ai dit, je travaille sur ces défauts, j'aimerais lui éviter d'en souffrir comme j'en ai souffert et j'en souffre encore...

Chialage et autres nouvelles

Mini est guérit! Sa vilaine varicelle est partie et n'a pas été trop forte. Il a juste eu une réaction extrême au vaccin.

Louveteau achève son année scolaire. Il était aux anges cet après-midi, j'ai pu me libérer et aller voir son spectacle de fin d.année avec sa mamie adorée.

Moi j'ai fini de corriger mes travaux de 5e et là je travaille mon bilan de 2e.

Parlant de correction, j'ai un aveu à vous faire... c'est l'aspect de mon métier que je déteste le plus. C'est long, redondant et surtout je déteste mettre une mauvaise note. J'ai beau savoir que ti-pit cherche le trouble, qu'il se pogne le "bacon" depuis des mois... je me sens mal pareil.

De quoi souffre mini?

De la varicelle!
La joke? je l'ai fait vacciner mardi dernier, le 3 juin!
Et depuis hier il est couvert de boutons! avant cela il mouchait et faisait de la fièvre.
Je n'en voulais pas de ce vaccin, j'ai dit à ma doc que je voulais attendre... mais elle m'a convaincue de le donner tout de suite.

Résultat mon ti loup est sous tylenole depuis 2 jours, il s'est fait garder par ma mère aujourd'hui.

Il me reste quelques jours de travail (suppléance) je ne peux pas manquer en ce moment.Il ne pourra pas aller au baptème de sa cousine dimanche de peur qu'elle ou son cousin de 3 semaines l'attrappe.

J't'a boutte bon!

Malaise dans l'éducation

Présentement, l'école publique est en crise.

Réforme mal faite, la réforme n'est pas mauvais dans son ensemble, mais son implantation se réalise difficilement entre autre à cause d'un manque de formation.
Dénatalité, qui entraine une baisse de clientèle et une forte compétition de l'école dite "privée" (pour moi une école financée à 80% par les fonds publiques c'est pas du privé mais bon)


Pour contrer cette compétition les écoles publiques mettent en place des "concentrations", des "groupes de performances" des programmes spéciaux. Ces programmes attirent plusieurs élèves qui sinon seraient allés au privé, ce qui n'est pas mauvais bien sûr, mais ils privent aussi les groupes du "régu" de la crème. De ces élèves qui performent et qui donne envie aux autres de réussir. Alors les groupes de réguliers sont pleins de décrocheurs en herbes et les problèmes de discipline abondent.

Il paraît que je suis chanceuse, dans mon dernier contrat j'avais un groupe de "concentration". Je dis "Il paraît" parce qu'il y a un envers au peu de discipline qu'on a à faire dans ces groupes.
Ils sont parfois arrogant et prétentieux. Ils sont bons et on tendance à se croire au dessus des élèves du régulier et même... au dessus de leurs enseignants.

Déjà, en première secondaire, on voit un clivage qui se forme. Un fossé qui se créer entre les élèves de concentrations et les autres. Division qui demeurera probablement jusqu'à l'âge adulte.

Et les enseignants ne sont pas étrangers à cette division. Combien de fois j'ai entendu "On sait ben toi avec tes élèves de concentration, t'as pas de problèmes" ou le contraire, "C'est normal que tes moyennes soient faibles, t'as juste du régulier". Bien trop souvent pour mes oreilles. Je les aime moi les élèves du régulier, ok, il faut leur frotter les oreilles plus souvent (au figuré) mais ils sont tellement plus attachant. Sauf que... 2 -3 élèves doués dans une classe de trente, il me semble que ça émulsionnerait le groupe et remonterait les moyennes.

Entre deux saisons

Après le beau temps d'hier... on dirait que Mini ne sait plus sur quel pied danser.

Plaisirs d'été

à 30 mg du bonheur

Depuis officiellement 6 ans et demi je prends du celexa.

Je dis officiellement, parce que dans les faits j'ai été un bon 2 ans, 2 ans et demi à me refuser à le prendre alors "j'oubliais" des doses, je sautais des jours, j'en manquais... rien pour m'aider.

Ma dose était de 40 mg jusqu'à mardi dernier, le 4 juin. Lorsque j'ai vu mon médecin j'ai enfin osé dire..." je crois que je serais prête à arrêter". Évidemment, on n'arrête pas des antidépresseurs comme on veut, ça se fait sur le long terme.

Je suis donc à 30 mg pour 2-3 mois. Ensuite on va essayer à 20... pour que d'ici 1 an je sois rendue à ... plus rien.

C'est sûr que ça m'angoisse. Mon chum encore plus. Disons qu'il n'est pas super enthousiaste. Son commentaire quand je lui ai dit ce que moi je considère comme une bonne nouvelle a été " ça allait bien là, pourquoi jouer avec tes doses!" Plate un peu.

Mais je le comprends, je suis vraiment invivable quand mon humeur n'est pas contrôlé. Sauf que je ne peux pas me couper de mes émotions toutes ma vie. Je vais devoir apprendre à gérer cela sans pillules... si c'est possible.

Si ça ne l'est pas je recommencerai, c'est pas pire que le diabétique qui prend de l'insuline.